"Le restaurant le plus design et branché de Lyon" : on a testé Poissonchat, notre verdict (2024)

C’est le restaurant dont tout le monde parle sur les réseaux sociaux. Sa décoration et son design originaux et contemporains, inspirés de «l’eau et du feu», interpellent dès l’entrée dans les lieux. Le nouveau restaurant «Poissonchat» a ouvert il y a une semaine dans le quartier de Gorge de Loup (9e arrondissem*nt) à Lyon.

On a testé ce nouveau lieu «branché» et «tendance» mêlant bar à sushis et restaurant de cuisine sud-américaine. Voici ce qu’on en a pensé.

«Un établissem*nt branché, un peu hype et différent»

Steve Sagbo, jeune entrepreneur lyonnais, âgé de 32 ans lance sa première affaire. Après 18 mois de travaux pour aménager les 300m2 de son restaurant situé à quelques mètres de la station de métro Gorge de Loup, il ouvre «Poissonchat» qu’il présente comme un restaurant «inédit».

«Je voulais un établissem*nt branché, un peu hype et différent», dit-il. Il s’inspire de concepts très en vogue dans les grandes villes comme Paris, Londres ou Dubaï. Les Insatgrameurs seront fans de son établissem*nt très photogénique, les autres cherchant avant tout une expérience culinaire nettement moins.

Une décoration soignée et originale

Le restaurant a prêté beaucoup d’attention à sa décoration confiée à l’architecte d’intérieur parisien Régis Botta. Le mobilier fait sur-mesure aux formes arrondies est très original, les couleurs sont chaudes et accueillantes.

Le restaurateur espère aussi créer un vrai lieu de fête avec DJ et musique en soirée. «Le midi nous avons de nombreux clients des bureaux voisins, le soir c’est toute la ville qui peut venir ici», présente Steve Sagbo, mettant en avant son service «haut de gamme» type voiturier.

Un restaurant tendance aux prix très élevés

Le concept se paie en tout cas au prix fort. À peine assises au bar à sushis, deux jeunes femmes font finalement demi-tour. «Ce n’est pas dans notre budget», lancent-elles.

À la carte, comptez entre 7 et 19 euros un plat à partager en entrée, 23 à 38 euros le plat sans compter les accompagnements en supplément, de 14 à 34 euros les sushis de huit à vingt-deux pièces, 8 à 12 euros les desserts. La facture peut rapidement flamber et les quantités sont assez minimalistes.

Sushis, cuisine sud-américaine, co*cktails : notre verdict

Le restaurant mêle bar à sushis confié au chef Bounphanh Soukkasene qui cuisine devant les clients, la cuisine sud américaine dirigée par Tomas Bares et bar à co*cktail. Ce dernier est piloté par le mixologue Jules Renel est c’est la bonne surprise de l’adresse.

On a opté pour des co*cktails signature d’inspiration japonaise, un Flores Verdes (16 euros) et un Sakura (13 euros). Le résultat est à la hauteur du prix, le goût surprenant et la présentation très soignée.

Pour le dîner, c’est un black cod mariné sauce miso (38 euros) avec ses légumes à la cuisson au charbon de bois chaud (6 euros) et son riz parfumé (5 euros). Le plat est bon mais le prix à la carte peut vite faire déchanter.

Les sushis quant à eux sont goûtus mais pas exceptionnels et les desserts commandés, un chocolat cake et fruits rouges sauce chocolat blanc et yogourt (11 euros), ne sont pas mémorables.

Que penser de Poissonchat ?

Les plus :

• La décoration et le design originaux et soignés
• La qualité et l’originalité des co*cktails signatures
• La convivialité des lieux adaptés à une clientèle en quête de lieu «branchés»

Les moins :

• Le service bien trop long lié «au rodage de l’établissem*nt»
• Les prix très élevés pas forcément en cohérence avec la qualité

«On a ouvert depuis huit jours, nous sommes encore en rodage. Les retours des clients sont positifs, il y a encore quelques corrections à apporter», reconnaît Steve Sagbo qui se dit prêt «à s’adapter aux remarques». «Ce restaurant c’est ma carte de visite», lance l’entrepreneur qui espère déployer le concept ailleurs en cas de succès.

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